
Les coupes ONF font réagir
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Amis de la Vallée de la Bièvre
Protéger, mettre en valeur et promouvoir le patrimoine naturel, culturel et architectural de la vallée de la Bièvre
Ce sont des exercices de tirs en plein air, dans la batterie de Bièvres situé dans le bois de Verrières.
Depuis plus d’un an, la Direction Générale de la Sécurité Intérieure (D.G.S.I.), dépendant du Ministère de l’Intérieur, a reconverti cette ancienne batterie militaire en centre de tir. Cette activité occasionne malheureusement pour les habitants des communes de Bièvres, Igny et Verrières et les animaux du bois de Verrières une grave pollution sonore quotidienne.
Un manque d’information a conduit à une réaction d’incompréhension lors de la coupe des vieux peupliers qui occupaient les lieux. Puis les travaux de creusement du lit préparant sa mise à l’air libre ont commencé à dessiner son nouveau parcours, sinueux, attirant les curieux. Continuer la lecture →
Cette fonction a été reconnue tardivement et beaucoup d’entre elles ont été détruites par l’artificialisation : assèchement, urbanisation, voiries, drainage, fermeture des milieux, fréquentation du site, espèces exotiques envahissantes…
Moins de 5% du territoire est zone humide. En Île de France, c’est encore moins : 1% ! Continuer la lecture →
Il y a deux cents ans, un château y est devenu le berceau de la recherche agronomique française, dans un parc de 300 hectares de champs et de bois. On y trouve aussi d’innombrables et remarquables fossiles marins ayant traversé 40 millions d’années dans les faluns des strates géologiques, ultimes réminiscences des bouleversements du bassin parisien.
Or ce domaine national exceptionnel est sous le coup d’une privatisation engagée par l’État … Continuer la lecture →
Le site classé de la vallée de la Bièvre est unanimement apprécié, par ceux qui le visitent, s’y promènent, en sont proches, ou par les chanceux qui l’habitent.
Tellement apprécié qu’un très grand nombre des demandes de permis de construire qui sont déposées dans les communes de la haute vallée (de Guyancourt à Verrières-le Buisson) le sont précisément dans le site classé. C’est une espèce d’amour dévorant qui risquerait bien à terme de le faire disparaître !
Pourtant, une meilleure prise en compte du site classé dans les plans locaux d’urbanisme pourrait contribuer à réduire ce risque. -> Lire la suite
Les promenades en forêt sont à nouveau possibles !
Mais l’ONF demande que nous soyons respectueux de la faune qui s’est déshabituée à nous voir.
Nous vous invitons à prendre connaissance des recommandations de l’Office National des Forêts
Partageons la forêt, mais en respectant la nature et ses habitants.
Bonnes promenades !
La Bièvre déborde dans le bassin des Bas Prés à Jouy-en-Josas au matin du 11 mai
Un orage exceptionnel !
Dans la nuit du 9 au 10 mai dernier, une pluie d’une rare intensité est tombée sur Jouy et Saclay. La quantité d’eau cumulée de 70 mm équivaut à 2 mois de précipitations habituelles. Une telle pluie n’est censée se produire en moyenne que tous les cinquante ans. Le bassin des Bas Prés s’est trouvé rempli et de nombreux gravats parsemaient les chaussées. La gestion des différents bassins a été efficace et le SIAVB a géré cet apport d’eau dans la journée de dimanche pour être prêt à affronter un nouvel épisode annoncé par Météo France mais qui ne s’est pas produit.
Sans les aménagements réalisés ces dernières années qui ont accru les capacités de rétention, il est fort probable que les dégâts auraient été importants.
La répétition de ces événements violents ces dernières années, vraisemblablement due à l’évolution du climat, pose également avec urgence la question de l’artificialisation des sols qui provoque un ruissellement massif que les réseaux ne peuvent absorber.
Nos rapports avec la nature et avec les animaux sauvages, depuis que nous habitons à plus de 90% dans les villes, se sont distendus et transformés.
La COVID 19 pourrait ne pas arranger les choses puisque la chauve-souris et le désormais célèbre pangolin ont été identifiés comme étant vraisemblablement à la source de l’épidémie. Mais si ces animaux sont responsables du problème, coupables ils ne le sont sûrement pas. Car c’est plutôt du côté du comportement humain qu’il faut chercher les causes profondes du problème.
Est-ce que cette catastrophe nous fera prendre conscience de certaines évidences qui nous auraient échappées en temps ordinaire ? Nous poussera-t-elle vers un « jour d’après » différent ? Continuer la lecture →