Pétition pour le classement de la forêt de Verrières

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Pour le classement de la forêt domaniale de Verrières en « forêt de protection » 
La forêt domaniale de Verrières, forêt périurbaine de 576 ha située à 10 kms au sud-ouest de Paris, dans l’Essonne, classée Espace boisé, constitue pour la vallée de la Bièvre et ses environs un authentique poumon vert, un puit de carbone et un réservoir de biodiversité. Elle est notamment reconnue pour la diversité de sa flore, sa faune, ses mares, sa réserve biologique intégrale (42ha) et sa position jouxtant le site classé de notre vallée. Elle est très appréciée des citadins, qui viennent nombreux s’y promener et se détendre. 

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La Région Île-de-France amenée à verdir son schéma directeur

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Septembre 2020 : Faisant suite à la « Conférence des parties » (COP) d’Île de France sur le climat, le conseil régional sélectionne 192 propositions constituant « la feuille de route » de son plan de relance pour la reconstruction écologique.  Ces 192 propositions se répartissent en cinq thèmes : Se déplacer autrement/Réconcilier l’homme, La vie et la nature / Produire sobrement / Mieux se nourrir et consommer / Une région pilote sur le climat.

Les objectifs sont louables, la plupart des propositions sont ambitieuses, toutes ne sont pas réalistes. Bon nombre d’entre elles ne relèvent pas de la compétence directe de la région mais peuvent être soutenues financièrement par elle. En effet, l’État poursuit souvent des objectifs peu conciliables, voire opposés à cette feuille de route (densification de l’habitat et de la population francilienne, création de nouveaux pôles d’activité destructeurs de l’environnement, etc). Enfin certaines de ses décisions sont très contestables, telle la construction  de la ligne 18 du Grand Paris Express…

Février 2021 : la région Île-de-France prend acte du fait que cette nouvelle feuille de route vient contredire certaines orientations de son Schéma Directeur (SDRIF) qui date de 2013, époque où les préoccupations écologiques étaient moins « tendance ». La révision du SDRIF devient donc inévitable. Le conseil régional décide alors de consulter les franciliens sur les questions d’environnement, pour « verdir au maximum » le SDRIF et construire une région « ZAN, ZEN et Circulaire », à l’horizon 2040.

« ZAN » signifie « Zéro Artificialisation Nette », ainsi tout bétonnage des sols doit être évité ou sinon compensé par la création d’une nouvelle zone naturelle de même surface, libre de constructions. « ZEN » signifie « Zéro Émission Nette », soit donc l’interdiction de toute émission supplémentaire de gaz à effet de serre. « Circulaire » veut dire ici « zéro ressources nettes » : ce qui implique l’autonomie de la région par rapport à l’extérieur (économie circulaire), soit donc produire ce que l’on consomme (notamment en matériaux de construction) mais aussi recycler sur place ce que l’on produit (notamment les déchets, lesquels n’ont pas vocation à être exportés ailleurs).

L’ambition de la région est ainsi de créer un « SDRIF-E » qui serait « le premier schéma d’éco-aménagement » en Île-de-France. Encore une intention louable (probablement non dénuée de préoccupations politiques en ces temps d’élection). Mais le problème principal va être de concilier les beaux principes de ce futur SDRIF-E avec certaines autres orientations potentiellement contradictoires, telles que les contraintes imposées par l’État. Rappelons ici que le SDRIF est un document d’urbanisme et d’aménagement du territoire qui définit une politique à l’échelle de la région. Il vise à contrôler la croissance urbaine et démographique ainsi que l’utilisation de l’espace, tout en garantissant le rayonnement international de la région. Il préconise des actions pour corriger les disparités spatiales, sociales et économiques de la région, coordonner l’offre de déplacement préserver les zones rurales et naturelles.

Comme le précise le code de l’urbanisme (art L123-1), le SDRIF « détermine notamment la destination générale de différentes parties du territoire, les moyens de protection et de mise en valeur de l’environnement, la localisation des grandes infrastructures de transport et des grands équipements. Il détermine également la localisation préférentielle des extensions urbaines, ainsi que des activités industrielles, artisanales, agricoles, forestières et touristiques ». Les PLU dans nos communes doivent être compatibles avec ce Schéma.

On le voit, le SDRIF ne comporte pas, loin s’en faut, que des orientations écologiques et environnementales (les effets délétères du Grand Paris en sont un bon exemple). Il est certes élaboré par la région mais celle-ci est loin d’avoir les mains libres, l’État pouvant peser lourdement sur son contenu.
En effet, l’État sera incontournable dans la transformation du SDRIF actuel en “SDRIF-E” puisque que c’est lui qui l’approuvera in fine par décret.

La région Île-de-France serait bien inspirée d’admettre un meilleur équilibre avec les autres régions. Elle ne doit plus tendre vers une concentration infinie de population et d’activités économiques, ce qui renvoie aussi l’État à son devoir de concevoir un aménagement du territoire beaucoup plus équilibré au plan national.
Le Conseil régional affiche son ambition de construire une « Île-de-France résiliente qui concilie haute exigence environnementale, production de logements sobres et de qualité, et attractivité économique afin que la Région capitale conforte sa place majeure dans la compétition internationale, tout en permettant à ses habitants de vivre confortablement dans un cadre de vie amélioré ou préservé et réduisant les inégalités. »

Voilà une belle promesse ! La phrase sonne bien mais elle peut comporter des contradictions internes car certains objectifs viennent en percuter d’autres : verdir en densifiant l’habitat, verdir en étendant les aires d’activité économiques, verdir le développement des transports, des infrastructures routières et ferroviaires. La boîte de pandore est à nouveau ouverte aux intérêts contradictoires et de nombreux conflits pointent à l’horizon.

Si les concertations proposées se concrétisent, les AVB y participeront activement afin que le verdissement annoncé ne jaunisse pas ou soit recouvert par des dalles de béton….

Les coupes ONF font réagir

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Les coupes d’arbres réalisées en fin d’hiver et en ce début de printemps à Guyancourt, Buc, aux Loges-en-Josas, à Jouy-en-Josas et à Verrières-le-Buisson ont suscité des réactions fortes des habitants de la Vallée.
Les Amis de la Vallée de la Bièvre y sont bien sûr attentifs et, étant périodiquement invités à participer à des sorties en forêt organisées par l’ONF, ils ont eu l’occasion de questionner les forestiers et de mieux comprendre leurs interventions.

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Bièvres, nouveau champ de tir !

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Entendez -vous les canonnades ? Elles ne sont pas confinées, malheureusement.
Ce sont des exercices de tirs en plein air,  dans la batterie de Bièvres situé dans le bois de Verrières.
Depuis plus d’un an, la Direction Générale de la Sécurité Intérieure (D.G.S.I.), dépendant du Ministère de l’Intérieur, a reconverti cette ancienne batterie militaire en centre de tir. Cette activité occasionne malheureusement pour les habitants des communes de Bièvres, Igny et Verrières et les animaux du bois de Verrières une grave pollution sonore quotidienne.

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La Bièvre renaît à Jouy-en-Josas

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La Bièvre sort de sa gangue de béton rue Jean-Jaurès à Jouy.
Un manque d’information a conduit à une réaction d’incompréhension lors de la coupe des vieux peupliers qui occupaient les lieux. Puis les travaux de creusement du lit préparant sa mise à l’air libre ont commencé à dessiner son nouveau parcours, sinueux, attirant les curieux. Continuer la lecture

Vente du domaine de l’INRAE – Plaisir ou déplaisir à Grignon ?

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Tout valbiévrains que nous sommes, il nous arrive de nous écarter de la haute vallée et le domaine de Grignon en est si proche qu’on ne peut l’ignorer.

Il y a deux cents ans, un château y est devenu le berceau de la recherche agronomique française, dans un parc de 300 hectares de champs et de bois. On y trouve aussi d’innombrables et remarquables fossiles marins ayant traversé 40 millions d’années dans les faluns des strates géologiques, ultimes réminiscences des bouleversements du bassin parisien.

Or ce domaine national exceptionnel est sous le coup d’une privatisation engagée par l’État … Continuer la lecture

Conflit sur un projet d’aménagement à Guyancourt

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Un permis d’aménager a été accordé par Saint Quentin en Yvelines pour diviser une grande parcelle en site inscrit, enclavée dans le site classé, en vue de créer un nouveau lot pour construire. Le terrain d’origine est également dans le périmètre de protection du domaine de Versailles et surplombe le site classé de la vallée de la Bièvre en face des sources de la Bièvre. Des riverains ont déposé un recours gracieux contre le permis de construire obtenu par le promoteur. Ce recours est soutenu par les AVB qui voient dans ce projet une atteinte au site classé de la vallée de la Bièvre. Continuer la lecture